Utop Rock

Derrière le mot “rock”  de nombreuses musiques se cachent. Ce mouvement qui a révolutionné la musique et la société, de quoi est-il fait ?

Certaines paroles du  rock ont porté un rêve : lumineux comme l’espoir, piégeant comme l’ivresse, absurde et confus comme le monde regardé par le morse de John Lennon.

Ce rêve, parfois ce cauchemar a rencontré la réalité d’une jeunesse à la fin des années soixante et nous nous sommes demandés pourquoi.

Les  chansons  sont  écrites  et  composées  par  une  douzaine  de musiciens  et de groupes  emblématiques de la scène rock de la fin des années 60 et du début des années 1970.

Elles  sont  réarrangées  pour  un  musicien  au  clavier  et  un chanteur. Mixés  à des  programmations à l’ordinateur, les claviers revisitent  les sons de l’époque pour en donner  une  interprétation contemporaine aux résonnances parfois électro.

Révolte,  libération  de  l’énergie,  rage  et  colère :  le  rock  pulvérise  le mensonge et nous renvoie souvent brutalement à notre désir de vérité. Pour nous, le choix du rock signifie la rencontre entre une musique et une idée vivante. Alors, l’utopie apparait.

Les chansons

Les textes

Sympathy for the devil  The Rolling Stones
I am the walrus  The Beatles
Money  Pink Floyd
21st century schizoïd man  King Crimson
The end  The doors
Stairway to heaven Led Zeppelin
Privilege / Set me free Patti Smith
We don’t get fooled again  The Who
Little Wing  Jimi Hendrix
Try  Janis Joplin

Ces chansons de langue anglaise alternent avec des textes en  français, écrits par Michel Aymard, inspirés  des  chansons  elles-mêmes,  d’essais  sur l’utopie, de paroles entendues…

Monterey   Woodstock, l’Ile  de  Wight… Festivals, points  de  rassemblements  et  points  limites entre révolte, espoir, imaginaire collectif…  mais aussi mensonges, travestissements et silence.

Les mensonges, travestissements et silences d’aujourd’hui  sur l’utopie, quels sont-ils ? Et les révoltes, les espoirs et la persistance d’un imaginaire collectif.
Pour parler d’aujourd’hui, il fallait écrire. Ces textes très courts, intégrés au concert et véritables passerelles entre les chansons, posent des questions ou affirment des fulgurances, des pensées : ce voyage musical est un parcours dans nos consciences.

Entre la réalité des utopies totalitaires et l’existence tenace des utopies contestataires quel cheminement est possible ?

 

Nos sources

“Les sentiers de l’Utopie” livre et film de John Jordan et Isabelle Fremeaux.
Voyage à travers des utopies contemporaines en Europe et rencontre avec différentes expériences communautaires de lutte contre l’ordre établi.

 “Ni victime ni bourreaux” article d’Albert Camus paru en1948 dans le journal “Combat”.
Réalités et conséquences des utopies capitalistes et communistes et plaidoirie pour une paix inventée par ceux qui ne veulent être ni victimes ni bourreaux.

Paroles entendues, visages vus  réécriture de propos entendus dans les lieux publics.
Dans un café, parfois quelques mots trahissent le désir d’utopie, ou d’en finir avec. Un regard nous dit parfois qu’il est impossible de ne pas rêver.

Des centaines d’heures d’écoute, de lectures enregistrements, interviews, poèmes, essais… Nécessaire travail de documentation et nécessité de ne plus être un fan pour prendre la distance nécessaire à la réalisation d’un spectacle.

Les chansons elles-mêmes  ce qu’elles sont et pourquoi les a-t-on choisi? Quelle est cette fin dont parle Jim Morrison? Et cette petite aile qui sourit à Jimi Hendrix et dit “prends ce que tu veux de moi” Pourquoi Janis Joplin se parle-t-elle à elle-même en murmurant “essaye” ? Et cette femme qui achete un escalier pour le paradis, qui est-elle ?