“Qu’est-ce que c’est? Un grognement? Quelqu’un à terre.
Ce n’est pas moi. Ca ne peut pas être moi…”

Ainsi commence “Espace public”, livre de poèmes et de courts récits.

Michel Aymard explore l’espace urbain, où il vit quotidiennement. Paris, la région parisienne. La rue, les transports, le retour chez lui et les traces que l’espace public laisse en nous. Des traces douloureuses. Des traces d’espoir parfois. Des traces d’amour.

Ces poèmes, ces récits, il compte en enregistrer des extraits avec des personnes qui n’ont pas l’habitude de lire à voix haute, d’enregistrer, et qui ne vivent pas à Paris  mais dans des villages ou au bord de la mer, dans le sud de la France. Agde, Argelès… Des plages connues des vacanciers. Des lieux de mémoire aussi. Des camps pour les régugiés républicains espagnols étaient situés là.
En France, le littoral nous appartient. Les plages sont publiques. La mémoire aussi. L’espace public, ça nous appartient.

Qu’éprouvons-nous en présence des églises de villages? Des traces de l’architecture romaine? Pourquoi protéger et classer des sites naturels?

Ce projet va s’élaborer avec plusieurs médiathèques de la région Occitanie, le conservatoire du littoral, le musée de la romanité à Nîmes.